Nom : Cesla Amarelle
Election : Conseil d’Etat
District : Nord-Vaudois
Commune : Yverdon-les-Bains
Parti politique : PS
1) Pourquoi vous engagez-vous?
Parce que nous avons besoin de plus d’instruments d’autocontrôle pour concrétiser l’égalité salariale, de mettre en place un congé paternité, d’améliorer l’offre d’accueil de jour. Nous avons aussi besoin de la création d’emplois temporaires de 10 à 12 mois pour les chômeuses de plus de 55 ans. Nous devons augmenter les places d’accueil pour les victimes de violence domestique et pour leurs enfants. Pour lutter contre la possession d’armes à la maison, nous devons aussi instaurer un système de rachat d’armes par l’Etat. Malgré les avancées de ces dernières années, ces projets dans le domaine de l’égalité n’ont pas pu être réalisés. Si le Conseil d’Etat basculait à droite, nous pouvons d’ores et déjà anticiper le fait que nous irions au devant d’un ralentissement pour les femmes des projets en matière d’égalité et en matière d’investissements ou encore d’une remise en cause des acquis de la politique sociale et de formation. Seule la reconduction de l’actuelle majorité permet de consolider les acquis majeurs de la présente législature : renforcement des projets égalitaires et du pouvoir d’achat de la classe moyenne, investissements dans nos infrastructures, élargissement de la politique d’insertion professionnelle, poursuite d’une politique d’intégration qui favorise le vivre ensemble.
2) Que pensez-vous apporter à votre canton?
Comme députée au Grand Conseil, j’ai pu apprécier le climat constructif qui règne au sein de nos institutions grâce à notre politique de compromis dynamiques. Avec le basculement de majorité en 2012, nous avons intensifié cette politique qui bénéficie à l’ensemble de la population vaudoise. Depuis mon élection au Conseil national en 2011, j’ai pu recourir à cette même méthode constructive en présidant la Commission des institutions politiques du Conseil national où les thématiques au potentiel de discorde sont nombreuses. C’est seulement par le respect et l’écoute que l’on identifie les vraies ententes et les désaccords et c’est en pensant à demain – et non en se figeant – que des compromis dynamiques sont possibles. Je suis convaincue de pouvoir apporter une contribution efficace au solide édifice de solidarité sociale, de croissance économique durable et de démocratisation de notre société que nous sommes en train de bâtir. Forte de mon expérience cantonale et des avancées auxquelles j’ai pu contribuer au plan fédéral dans un contexte politique beaucoup moins favorable à cette méthode de travail et d’action politique, je suis très motivée pour m’investir avec énergie et détermination au sein du Conseil d’Etat si les électrices et les électeurs devaient m’accorder leur confiance.