Portrait Josée-Christine Lavanchy

Engagée depuis 1991 aux côtés des UDC, je milite pour conserver un semblant de qualité de vie dans ma ville, Lausanne, et notre pays, la Suisse. Arpentant nos rues de jour comme de nuit, j’ai pu me rendre compte, au fil des décennies, des conséquences négatives de l’explosion démographique et de la libre circulation. La sécurité est l’une de mes préoccupations. Jamais on n’a autant détruit, construit… Miser sur des milliers de nouveaux arrivants en espérant booster l’économie ne me paraît pas judicieux. Et surtout, nous ne voyons pas de limite à ce déferlement, qui péjore nettement nos conditions de vie. Il n’y a bientôt plus d’espaces verts pour nos animaux, et je représente également les propriétaires de chiens lausannois. Contenir les budgets me paraît être une évidence. On demande aux familles de ne pas dépenser plus qu’elles ne gagnent, pourquoi une ville, une commune, un canton peuvent-ils ainsi obérer l’avenir de nos enfants? Les commerçants des centres-villes souffrent des mesures anti-voitures. Et les amendes pleuvent et sont intégrées dans les budgets pour éponger les largesses de ceux qui jonglent avec notre argent. Ce n’est pas tolérable. On demande au citoyen lambda de respecter la loi. Je souhaite qu’elle soit appliquée à tout le monde et respectée. Nos impôts ne doivent pas servir à entretenir des personnes qui ne sont pas autorisées à rester en Suisse. Ils ne doivent pas non plus être attribués à des projets pharaoniques, alors que la situation économique est incertaine. Concernant l’école, correctrice, journaliste depuis quarante ans, j’ai pu constater une dégradation évidente du niveau des matières essentielles pour communiquer. Revenir à une école où les fondamentaux sont assurés, où la discipline permet d’étudier en toute sérénité et accompagner chaque élève dans son parcours scolaire me paraît urgent.