Portrait Virginie Zürcher

Nom : Virginie Zürcher

Commune : Lausanne

Parti politique : PS

1) Pourquoi vous engagez-vous?

M’engager n’a pas été, pendant longtemps pour moi, une évidence. J’avais des doutes, des appréhensions et surtout revenait la question de “pourquoi moi, je m’engagerais? que pourrais-je apporter de plus ou d’autre que quelqu’un d’autre? ” C’est après avoir identifié et lutté contre ce syndrome dit “d’imposture” et après avoir réalisé que bon nombre de personnes, d’hommes, ne se posaient pas tant de questions, que j’ai décidé de me lancer. Il me semble fondamental d’augmenter encore la présence des femmes* en politique. C’est aussi à nous de prendre la parole pour défendre nos droits et ce qui fait que nous faisons société. Parce que je crois à l’égalité et à la solidarité et à une forme de justice sociale, j’ai assez naturellement rejoint le Parti Socialiste.

Ma démarche est récente et c’est ma toute première campagne. C’est une expérience riche et chaleureuse que je suis heureuse et fière de mener. Après de nombreuses années en tant qu’observatrice, j’ai enfin mis le pied dedans et j’espère sincèrement pouvoir poursuivre sur ce chemin.

2) Que pensez-vous apporter à votre commune?

Lausanne est ma ville depuis plus de 20 ans, j’y ai construit ma vie d’adulte et fondé ma famille. J’y suis très attachée. En tant que syndicaliste, je suis évidemment très sensible aux conditions de travail des gens, aux méthodes souvent dévastatrices de management dans les entreprises. On doit pouvoir se sentir bien dans son travail, quel qu’il soit.

Je souhaite aussi que Lausanne conserve une réelle mixité sociale, que les loyers restent abordables en ce sens, pour que tout le monde puisse vivre s’il le souhaite en ville. Trop souvent, des familles quittent le centre ville à cause des loyers mais aussi à cause de la bien trop grande circulation, de la pollution. Les places en crèche doivent être automatiques. La ville doit être attractive et accueillante pour tout le monde, sans distinction. Je crois à une ville solidaire et inclusive. Ancienne comédienne, je suis aussi très attachée à la culture et souhaite pouvoir la défendre au mieux, d’autant plus aujourd’hui où elle se retrouve comme dite “non essentielle”. Les mots ont un sens et le langage façonne notre monde. La notion de “non-essentiel” est à mon sens une erreur. De même que le refus de l’écriture inclusive.

Enfin, je n’ai pas peur de monter au créneau pour défendre mes idées et débattre. Je sais négocier mais je ne lâche pas quand j’estime que ce que je défends est juste.