Nom : Brigitte Crottaz
Commune : Epalinges
Parti politique : PS
1) Pourquoi vous engagez-vous?
Ces jours, les critiques pleuvent sur les politiciens. Même si c’était un peu moins le cas lorsque je me suis engagée en politique, en 2004, j’estimais que, pour pouvoir critiquer et comprendre les critiques, il était légitime de s’engager. L’élection de M. Blocher au conseil fédéral a été un électrochoc : pour éviter que le pays ne dérive vers un nationalisme dangereux, toutes les forces vives étaient nécessaires et cela a déclenché mon engagement. Au sein d’une commune, les enjeux sont peut-être moins spectaculaires qu’au niveau cantonal ou national, mais ils sont importants pour la population qui y réside. Après plus de 16 ans comme conseillère communale à Epalinges, je peux constater les avancées qui ont été réalisées avec, le plus souvent, un esprit constructif de tous les partis. Les défis pour l’avenir restent encore importants. Un de nos représentants à la Municipalité ayant décidé de se retirer, il m’a semblé qu’il fallait relever le défi et m’engager pour lui succéder et donc participer d’une autre façon à l’avenir de notre commune. C’est pleine d’énergie et prête à relever les défis de cette fonction que je m’engage donc dans la campagne actuelle.
2) Que pensez-vous apporter à votre commune?
Epalinges est une commune où il fait bon vivre, proche de Lausanne, mais ayant gardé une dimension plus “humaine”. Son principal désavantage est sa fracture par la route de Berne, avec 2 “centres” distincts. L’heure n’est pas aux “rêves éveillés” qui souhaiteraient soit enterrer la route de Berne, soit la recouvrir pour permettre le passage entre les 2 côtés de la commune. Ces projets, certes attrayants mais au coût colossal, restent donc une musique d’avenir et ne sont pas à l’ordre du jour. Par contre, pour améliorer le bien-être des habitants des deux centres, des projets de ralentissement de la circulation et de création de zones de rencontre sont en développement. Je m’engage à soutenir ces projets et aussi à favoriser le développement d’une plus grande végétalisation de plusieurs zones dans la commune. Pour lutter contre le réchauffement climatique et pour le bien-être des personnes vivant dans des centres urbains, il faut arboriser les places et trottoirs afin de les rafraichir, limiter l’utilisation de véhicules polluants et faire la place belle à la mobilité douce. Pour relier les deux centres, il faut également favoriser les transports publics existants, les développer et rendre leur coût attrayant, voire nul, grâce à une aide communale.